Au pied d’un arbre isolé au centre de la prairie, des branches de genévrier sèches et une tresse d’écorces. Gratitude envers l’inconnu qui nous a précédés.
La nuit tombe avec lenteur. Pluie d’orage, matin humide à l’odeur de terre et de mousse.
Sur le sentier pierreux, hier, des têtes de lucanes fauchées en plein vol. L’une d’elles agitait encore faiblement ses pinces.

2017, la prairie