Je marche vers l’amont et les rives se resserrent ; les prunelliers et les aubépines des haies laissent place à la salicorne et aux roseaux, puis aux roches noircies il y a un demi-siècle par le pétrole ; à mon approche, les oies sonnent l’alarme et les gravelots s’envolent. Le ronronnement des tracteurs à huîtres et des barges que l’on décharge sur la jetée en face traverse la rivière. Sur le sable, la méduse semble une erreur.